Chers sœurs et frères en Christ,
Nous vous rappelons les prochaines célébrations :
Vêpres le vendredi 27 septembre 2024 à 18 h.
Liturgie le samedi 28 septembre 2024 à 10 h.
qui auront lieu comme à l’accoutumée en l’Église Saint Étienne située au 1 Place des Fontaines 17640 Vaux-sur-Mer.
Vous êtes tous cordialement invités à participer aux
agapes fraternelles où chacun est prié d’apporter boissons et victuailles à
partager entre tous.
À cet effet nous nous réunirons dans la Salle Gilet,
située à quelques pas, derrière le Bureau de Poste, rue des 14-15 avril
1945.
Après les vacances des uns et des autres, nous nous
réjouissons à l’idée de nous retrouver tous ensemble pour prier avec ferveur
surtout pour la Paix dans le monde.À la suite de la grande fête de la Nativité de notre
Souveraine la Vierge Marie (21 septembre) nous allons bientôt revivre
l’Exaltation (ou Élévation) de la Sainte et Vivifiante Croix de Notre Seigneur Jésus
Christ, un temps particulièrement fort du calendrier orthodoxe.
Nous vous
attendons en grand nombre.
Nous aurons la joie d’entendre ce tropaire durant les offices :
TROPAIRE TON 1
« Seigneur, sauve ton peuple, et bénis ton héritage, accorde à tes fidèles victoire sur les ennemis et sauvegarde par ta Croix les nations qui t’appartiennent ».
L’origine de la grande et sainte Fête de l’Exaltation de la Croix, trouve sa source vers l’an 325. Constantin le Grand, fondateur de l’Empire byzantin, voulant assurer le triomphe du Christianisme décide de marcher sur son rival Maxence qui régnait sur le monde romain, tout en sachant que ce dernier possédait des forces de loin supérieures aux siennes. Une nuit, Constantin vit le signe de la vivifiante Croix lui apparaître sous forme lumineuse dans le ciel, portant l’inscription « Par ce signe, tu vaincras ».
Il fit alors orner ses étendards du signe de la Croix et remporta une brillante victoire, qui lui permit de prendre le pouvoir sur l’empire de Rome qui était encore païen à cette époque. Ce n’est qu’à la fin du IVe siècle après J.-C., que le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain. L'empereur Théodose y fit interdire le polythéisme.
La vingtième année de, son règne, Constantin envoya sa mère Hélène, alors âgée d’environ 80 ans, à Jérusalem pour y vénérer les Saints Lieux, retrouver l'emplacement du Saint Sépulcre et de la Croix, que des travaux d'agrandissement de la ville avaient cachés sous les décombres.
Grâce aux renseignements transmis par la tradition orale, Sainte Hélène retrouva le précieux trophée du Christ avec les trois clous qui avaient servi à l’attacher, ainsi que les croix des deux larrons.
Mais la reine se trouva embarrassée de ne pouvoir discerner quelle était la Croix du Christ. La guérison d'une femme mourante à l'approche du Saint bois permit au Patriarche de Jérusalem, Macaire, de la reconnaître, car les deux autres croix n'opérèrent aucun miracle. Hélène et toute sa cour vénérèrent alors et embrassèrent pieusement la Sainte Croix.
Le peuple, qui s’était rassemblé nombreux désirait lui aussi bénéficier de cette grâce, ne serait-ce que voir d’apercevoir de loin l'instrument de notre rédemption, tant son amour pour le Christ était ardent. Le Patriarche monta alors sur l'ambon et, prenant la Croix à deux mains, l'éleva bien haut à la vue de tous, pendant que la foule s’écriait : «Kyrie eleison». (Seigneur, aie pitié).
Du fait de cette première exaltation de la Sainte Croix, Elle s’est élevée au rang de moyen qui nous permet d’obtenir le salut éternel en raison du sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ pour racheter l’humanité et rétablir la Paix entre Dieu et l’homme.
C'est depuis cette époque, vers l’an 347, que les saints Pères instituèrent de célébrer chaque année l'Exaltation de la Précieuse Croix dans toutes les Eglises, non seulement en commémoration de cet événement, mais aussi pour affirmer que cet instrument jadis considéré comme honteux était devenu source de joie et d’espérance.
Il faut se rappeler que dans l’antiquité, la croix était un instrument de torture réservé aux malfaiteurs qui s’y faisaient crucifier. C’est pourquoi les premiers Chrétiens considéraient comme une honte le fait que le Christ ait été crucifié.
Dans l’évangile du jour de l’Exaltation, le Christ s’adresse à « la foule et à ses disciples » ; son message est universel ; Il invite chacun à « porter sa croix », sa croix personnelle. Mais ce port de la croix unique à chacun d’entre nous est soumis à une condition : suivre le Maître à l’ombre et à la lumière de la grande croix, personnelle également, qu’Il a portée et gravie pour le monde entier. La puissance de notre croix vient de ce qu’elle n’est pas individuelle : nos souffrances et nos joies sont inscrites dans celles de notre Maître.
« C’est par la Croix que la joie est venue dans le monde entier », dit une prière pascale. Parce que la croix est le chemin que prend l’amour pour nous joindre les uns aux autres. Par la Croix, le Seigneur Amour est venu parmi les hommes et nous élève tous vers la connaissance du Père.
Prions ensemble dans la lumière et la joie de la Sainte et Vivifiante Croix de notre Sauveur Jésus Christ !